Des plantes mellifères sur ma terrasse

Votre terrasse peut devenir facilement un havre de paix pour les pollinisateurs. Voici quelques conseils faciles à mettre en oeuvre.

Accueillir les pollinisateurs sauvages sur votre terrasse c’est possible. Il suffit d’installer quelques pots et jardinières dans lesquels vous installerez des espèces mellifères.

L’idéal est de mélanger bulbes de printemps, semences d’espèces mellifères et plantes vivaces afin de profiter d’une floraison tout au long de la saison. Le choix est vaste est votre pépiniériste se fera un plaisir de vous aider à faire les bons choix.

Installez quelques bulbes dans chaque pot, saupoudrez de semences mellifères – des mélanges déjà prêts existent dans le commerce – et ajoutez une ou deux vivaces qui fleurissent en fin de saison, comme les sedums que les abeilles adorent. Votre terrasse sera ainsi fleurie durant toute la saison et vous aurez le bonheur de voir les butineuses s’activer dans vos fleurs.

Afin d’offrir à ces indispensables insectes le gîte en plus du couvert, vous pouvez installer un hôtel à insectes – qui peut être fabriqué par vos soins – à proximité de vos jardinières fleuries.

En ajoutant une petite bassine dans laquelle vous pouvez installer une petite plante d’eau, vous recréez sur votre terrasse un petit écosystème en miniature.

Vous ne serez jamais dérangés par ces insectes utiles, leur comportement n’est pas celui des guêpes et ils ne chercheront pas à partager votre repas à votre table.

Quel bonheur par contre d’admirer la magnifique histoire d’amour que vivent les insectes et les fleurs !

Le Soir adopte deux nouvelles colonies d’abeilles

Le Soir accueille deux nouvelles ruches rue Royale en plein centre de Bruxelles. Les abeilles du Soir vont polliniser des millions de fleurs chaque jour dans les parcs et jardins alentours.

Ce n’est pas tout. Plusieurs collaborateurs enthousiastes du Soir vont accompagner l’apiculteur Made in Abeilles lors de ses visites hebdomadaires et s’initier ainsi pendant deux ans à l’apiculture. A terme, ces futurs apiculteurs pourront prendre soin de leurs propres colonies d’abeilles, participant de manière concrète à la préservation des abeilles dans nos régions.

Il s’agit d’un magnifique projet d’entreprise qui allie une action locale concrète, une implication du personnel, et des actions de sensibilisation du grand public de grande envergure.

L’implication du Soir en faveur des abeilles est un geste fort. Le Soir démontre qu’on peut être à la fois une entreprise performante et une entreprise socialement engagée.

Nos abeilles ont besoin de nous. Merci au Soir d’avoir pris toute la mesure de leur appel à l’aide.

Le désespoir des apiculteurs des Pyrénées

Durant l’hiver 2008-2009, 4325 colonies d’abeilles disparaissaient dans les Pyrénées-Orientales, soit plus de 85 millions d’abeilles. Les premiers constats de cet hiver 2013-2014 font état de plus de 400 ruches dans les Pyrénées-Orientales et de plus de 3000 ruches en Arriège, soit plus de 60 millions d’abeilles mortes. Le même drame environnemental et humain se joue partout. Le moment est venu de ne plus se laisser faire et de changer de modèle agricole. Qu’on cesse de nous dire qu’on ne pourra pas nourrir la planète si l’on abandonne le modèle agricole actuel. C’est purement et simplement un mensonge entretenu pour le profit de quelques individus sans scrupule. Les alternatives viables existent déjà, il ne manque plus que la volonté politique. Nous avons besoin des abeilles, elles ont besoin de nous ! Le désespoir des apiculteurs

« Le Guetteur » : le guide Greenpeace des produits impliquant OGM et pesticides tueurs d’abeilles !

Vous aimeriez savoir si les produits que vous achetez contiennent des OGM ou s’ils ont été cultivés en utilisant des pesticides tueurs d’abeilles ? Alors, le guide « Le Guetteur » de Greenpeace est fait pour vous !

Le Guetteur s’intéresse aux pratiques agricoles des marques ainsi qu’à leur utilisation d’OGM et de pesticides dans les processus de fabrication de leurs produits. Greenpeace a interrogé les marques les plus connues et les plus vendues en grande distribution, puis a compilé les réponses obtenues dans ce guide qui permet aux consommateurs de savoir ce qu’ils achètent.

Greenpeace nous offre ici un bel outil pour consommer de manière plus responsable. Un premier pas de référence qui obligera les marques, espérons-le, à plus de transparence et de responsabilité.

http://greenpeace.fr/guetteur/marques/

Pesticides : près de 1200 médecins français sonnent l’alerte !

Les médecins soulignent une imprégnation générale à faibles doses de la population par les pesticides, information peu rassurante dans la mesure où de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens dont les effets ne dépendent pas de la dose, mais de la période d’exposition. Les perturbateurs endocriniens peuvent causer des troubles tels que l’infertilité, l’obésité, les pubertés précoces.Ils préconisent notamment de mettre fin aux dérogations à l’interdiction des épandages aériens, et appellent l’Etat français à reconnaître certaines maladies professionnelles liées aux pesticides. A quand un plus grand respect du principe de précaution ? Lire l’article complet de Libération.

A méditer…

“Lorsque le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché…, alors tu découvriras que l’argent ne se mange pas » Les cris / Peuple amérindien -1874-

Pesticides : l’impact sur la disparition des pollinisateurs enfin admis par l’Autorité européenne

La responsabilité de plusieurs pesticides dans la disparition massive des pollinisateurs a été enfin officiellement reconnue par l’EFSA. Les études réalisées montrent sans discussion possible qu’un simple contact avec ces poussières peut être fatal aux insectes. La réaction des lobbies du phytosanitaire ne s’est bien entendu pas faite attendre. Un rapport  commandé par Bayer et Syngenta à un cabinet de consultants chiffre les bénéfices des néonicotinoïdes à 4,5 milliards d’euros par an pour l’économie européenne et estime que leur abandon coûterait 50 000 emplois agricoles. Comme le souligne très bien Stéphane Foucart, « ce rapport ne dit pas qu’au niveau mondial, les services rendus par les insectes pollinisateurs sont estimés à 115 milliards d’euros par an ». Cqdf. Lire l’article complet du Monde…

5 points qui distinguent Made in Abeilles d’autres systèmes de parrainage !

 

  • Pour chaque parrainage, une colonie d’abeilles est offerte à un apiculteur installé en Wallonie ou à Bruxelles. Les parrainages ne sont pas réservés à notre propre activité apicole.
  •  Ces colonies sont achetées à des apiculteurs locaux. Nous ne vendons pas nos propres colonies d’abeilles afin d’éviter tout conflit d’intérêt, de favoriser la diversité génétique et de soutenir la filière apicole dans son ensemble.
  •  Nous achetons le miel que nous offrons aux entreprises à nos apiculteurs partenaires locaux afin de favoriser les circuits courts et l’apiculture dans nos régions. Nous n’importons pas de miel, même biologique, afin d’augmenter nos marges. Nous défendons un commerce équitable et une économie de proximité.
  •  Nous associons toujours une dimension de sensibilisation à nos activités commerciales. Notre objectif n’est pas le profit mais la préservation des abeilles, le soutien des apiculteurs et la sensibilisation du grand public. Nos statuts garantissent cette finalité. Nous ne sommes pas constitués en SPRL mais en SCRL à finalité sociale.
  •  Nous nous appuyons sur le soutien d’entreprises à la fois sincères dans leur démarche environnementale et intéressée par une valorisation de leur image de marque. Nous leur proposons un service professionnel qui leur permet de concilier les deux. Nous leur offrons une opportunité concrète et réaliste de s’engager pour la préservation des abeilles dans nos régions avec la garantie d’un impact réel sur notre environnement local. Nous refusons tout partenariat avec des entreprises directement responsables du déclin des populations d’abeilles.

Made in Abeilles a créé le premier système de parrainage de ruches en Belgique en avril 2011. Depuis les initiatives similaires se sont multipliées. Nous tenions à éviter toute confusion.